L'œuvre de Dieu, la part du diable, John Irving

Le Docteur Wilbur Larch, obstétricien et directeur d'un orphelinat dans les années 1940, donne aux femmes la possibilité de renoncer à la maternité : un orphelin, l’œuvre de dieu, ou un avortement, l’œuvre du diable. Il leur permet d'accomplir leur plus grande liberté.
Homer, l'un des orphelins, élira domicile à la clinique, grandira, se rendra utile, il accouchera des femmes, partira, mais reviendra toujours vers ce père d'adoption.
Un roman dense sur la liberté des femmes, sur l'amour filial au-delà des liens du sang, sur la fuite du bonheur vers là où l'herbe est plus verte, sur l'amour, l'amitié..., la vie !

Il est des romans pour lesquels on se rend disponible car ils s'installent doucement en vous. On se souvient d'une atmosphère, d'une impression, du lieu où on le lisait, de la musique qu'on écoutait, de l'époque... Il me semble sentir encore l'éther du Docteur Larch.

Les pages ont soufflé sur moi des mots auxquels je ne m'attendais pas... Les livres font bien les choses !

Citations : 

"Bonne nuit, princes du Maine, rois de Nouvelle-Angleterre !"

"Deviendrai-je le héros de ma propre vie ?"

"Pour Homer Wells, ce fut merveilleux [...]. Il observait avec une sensibilité particulière ce que les êtres humains faisaient pour leur plaisir - ce qu'ils choisissaient de faire (on ne pouvait se méprendre à cet égard) - parce qu'il venait d'un endroit où le choix n'était pas si évident, et les exemples de gens accomplissant quelque chose pour le plaisir infiniment moins nombreux."