Pascal Bruckner élargit
sa théorie de la victimisation aux conflits internationaux. Il
s'attaque aux guerres, à l'humanitaire et aux réfugiés.
Le droit à la
vengeance
Les souffrances qu'un
pays a pu subir, en temps de guerre, lui permettent de se victimiser et
de riposter sans culpabilité.
Le spectacle des souffrances
Surexposés à la
souffrance d'autrui, manipulés et non informés (le JT n'est pour moi
qu'un journal où règne la communication et non l'information), nous
ne voyons même plus les malheurs du monde. Les sujets d'actualité
sont en concurrence dans ce spectacle, l'un chassant l'autre,
aussitôt vus, aussitôt digérés (d'autant plus que les français
regardent le JT en mangeant). Arrivés à saturation,
nous restons inertes. Et nous nous lassons "de
phénomènes sur lesquels nous n'avons aucun pouvoir".
Nous zappons !
Comment agir ?
Donner tant
d'euros par mois à une association ? C'est déjà ça mais cela
n'engage ni l'action, ni la pensée.
Donner aux associations
S'engager c'est exclure.
Choisir c'est renoncer. On est obligé de choisir entre une cause et
une autre. Il y en a tellement ! Le problème est que certaines
causes gagnent sur d'autres en raison de leur médiatisation (le
Téléthon par exemple).
Même s'il y a déséquilibre, au moins nous donnons. Mais faisons-le en secret ! "Je suis
bon et je veux que ça se sache".
Les recalés de
l'Histoire
"L'ONU et les
organisations humanitaires ont pour principal objet de figer un
certain nombre de populations dans les marges, de tracer un cordon
sanitaire autour des régions en crise afin de les isoler comme on
isole un malade." C'est la mise en quarantaine des assistés.
* Conclusion *
La bonne nouvelle, c'est que nous pouvons passer de victime à acteur !
http://www.caap-afrika.com/news/fr/lassociation/qui-sommes-nous/
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