mercredi 7 novembre 2012

Les Heures souterraines, Delphine de Vigan


Deux ombres à la dérive dans un Paris aveugle et sourd.

Mathilde et Thibault, deux parisiens très seuls, ne se connaissent pas. Chacun suit sa route, le fameux métro-boulot-dodo. Ils manquent de se croiser, de se choquer l'un à l'autre. Hantés par le chagrin, ils tentent de saisir une main tendue qui n'existe pas, de se rattraper à une branche qui se casse aussitôt, de remonter à la surface tandis qu'ils manquent d'oxygène dans leur vie. Et puis ils essaient de vivre avec...

Bien écrit. Un peu déprimant. 

1 commentaire:

  1. "Lila était sa perte. Sa punition. Pour toutes les femmes qu'il n'avait pas su aimer, celles qu'ils n'avaient vues que quelques nuits, celles qu'il avait fini par quitter - parce que toujours quelque chose retombait qu'il ne savait pas nommer. C'était ridicule, mais il l'avait pensé : l'heure était venu pour lui de payer l'addition.
    La relation amoureuse peut-être se réduisait à ce déséquilibre : dès lors qu'on voulait quelque chose, dès lors qu'on attendait, on avait perdu."

    RépondreSupprimer