Deux ombres à la dérive dans un Paris aveugle et sourd.
Mathilde et Thibault, deux parisiens très seuls, ne se connaissent pas. Chacun suit sa route, le fameux métro-boulot-dodo. Ils manquent de se croiser, de se choquer l'un à l'autre. Hantés par le chagrin, ils tentent de saisir une main tendue qui n'existe pas, de se rattraper à une branche qui se casse aussitôt, de remonter à la surface tandis qu'ils manquent d'oxygène dans leur vie. Et puis ils essaient de vivre avec...
Bien écrit. Un peu déprimant.
Bien écrit. Un peu déprimant.
"Lila était sa perte. Sa punition. Pour toutes les femmes qu'il n'avait pas su aimer, celles qu'ils n'avaient vues que quelques nuits, celles qu'il avait fini par quitter - parce que toujours quelque chose retombait qu'il ne savait pas nommer. C'était ridicule, mais il l'avait pensé : l'heure était venu pour lui de payer l'addition.
RépondreSupprimerLa relation amoureuse peut-être se réduisait à ce déséquilibre : dès lors qu'on voulait quelque chose, dès lors qu'on attendait, on avait perdu."