dimanche 14 juillet 2013

Les dimanches Philosophie - Tombent les masques

Quelles sont les critères pour mieux se connaître ?
- l'action (je suis ce que je fais)
- les émotions (qui sont un refus de ce qui est)
- ce que l'on reproche aux autres (l'attraction négative est une peur d'être)

Descendre au fond de l'abîme, voir nos démons qui n'en sont pas, nos émotions, nos pensées, nos désirs de perfection échoués, nos actions... 
Accepter notre banalité. Nous sommes si ordinaires ! 
Puis, remonter vers la lumière, à l'aide d'une échelle, où chaque barreau est une illusion qui s'effrite sous nos pas, tel un masque que l'on abandonne, pour se rapprocher de la vérité.

Qui suis-je ?, c'est-à-dire, que fais-je ? Et qu'est-ce que je ne suis pas ? Qu'est-ce que je ne fais pas ? Quelles sont mes illusions ? 
Masque n°1 : ... 
Masque n°2 : ... 
Masque n°3 : ... 

Seul existe le réel présent. Je ne suis que ce que je fais ici et maintenant. Je ne suis plus ce que j'étais hier. Je ne suis pas cet idéal, cette personne que j'aimerais être pour coller à mes attentes et aux attentes des autres. 

"NOT WHAT SHOULD BE
BUT WHAT IS"

Plus notre désir de perfection (what should be) est haut, plus notre estime s'abaisse. Comment pourrait-on s'aimer si l'on souhaite être quelqu'un d'autre ? Narcisse ne s'aime pas. Il n'aime que son image. Or, une image n'est qu'un reflet dans l'eau qui s'évapore. Cela n'est rien.
"Les gens sont bien trop narcissiques pour s'aimer comme ils sont", dit une amie d'ACS.

Ainsi, je suis banale et ordinaire. Je suis ce que je fais. Je suis les rôles que j'exerce (un parent, une fille, une copine, une amie, une sœur, un métier...). 
Je ne suis mieux que personne et personne n'est mieux que moi.
Je ne suis qu'une conscience dans l'espace et le temps. Mais au moins je suis et c'est tout ce que j'ai.

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