Sur les origines d'une génération, Jack Kerouac

"Malheur à ceux qui crachent sur la Beat Generation, le vent le leur renverra." 

Jack Kerouac, l'auteur de Sur la route, est l'inventeur du beat et de la Beat Generation. Ce texte court en donne une définition, un sens. 

Il ne s'agit pas de délinquance juvénile, ni d'une violente révolution contre le conformisme. Être beat, c'est être pour les choses, dire oui à la vie, en la vivant et en l'aimant à fond, à haute altitude, incapable de faire du mal à une mouche (ni aux Hommes d'ailleurs).

C'est "le bavard dingue au regard brillant (souvent innocent et généreux) qui court de bar en bar, de piaule en piaule à la recherche de tout le monde, criant, infatigable, poivrot, essayant de se brancher avec des beatniks souterrains qui l'ignorent." 

Bon. Certes, il y a le jazz, la littérature, le bouddhisme, le voyage, la fête, l'amitié..., mais n'oublions pas l'alcool en excès, la drogue... Et rappelons que JK est mort à quarante-sept ans en reniant ses amis du mouvement Beat et affichant publiquement des idées conformistes.
La Beat Generation fait rêver mais elle confond hédonisme et liberté...

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Suivi de Le dernier mot, Jack Kerouac

Les pensées du beatnik sur... l'écriture : "La honte semble être la clé du refoulement aussi bien dans l'écriture que dans la maladie mentale. Si vous ne collez pas à ce que vous avez pensé en première instance et aux mots que cette pensée a apportés, quel intérêt de s'en préoccuper, quel intérêt de repasser vos petits mensonges aux autres ?",
mais aussi sur le bouddhisme, la tauromachie, les guerres de religion, l'Histoire et ses confusions, la presse américaine et ses dérives, les voyages, le zen, le jazz...