dimanche 6 février 2011

La pluie, avant qu'elle tombe, Jonathan Coe



Quatrième de couverture

Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen. S'appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd'hui, l'histoire de trois générations de femmes, liées par le désir, l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y a-t-il une logique qui préside à ces existences ? Tout Jonathan Coe est là : la virtuosité de la construction, le don d'inscrire l'intime dans l'Histoire, l'obsession des coïncidences qui font osciller nos vies entre hasard et destin. Et s'il délaisse cette fois le masque de la comédie, il nous offre du même coup son roman le plus grave et le plus poignant.

Mon avis
Conseillé par l'émission Le Cercle (Canal +), La pluie, avant qu'elle tombe, de Jonathan Coe est en effet très bien écrit.
Ce roman est un album de vie, une rencontre musicale, un enchantement pour les sens. L'auteur a une écriture silencieuse, nocturne et féminine, qui berce agréablement le lecteur et l'emmène dans un univers magique et poétique de destins de femmes.
Coup de cœur et coup de talent !

Citation (spoiler)
"Eh bien moi, j'aime la pluie avant qu'elle tombe. [...] Bien sûr que ça n'existe pas. C'est bien pour ça que c'est ma préférée. Une chose n'a pas besoin d'exister pour rendre les gens heureux, pas vrai ?"

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